Bilan 2023 de la distribution en France

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Après un mois de décembre et une période de solde décevante (-4%), le bilan de l’année confirme une baisse du chiffre d’affaires de la distribution française en valeur et en volume pour l’année 2023.
Le mois de janvier 2024 subit encore un léger recul des ventes selon les chiffres provisoires de l’IFM.

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L’année 2023 a été marquée par la poursuite de l’inflation, ce qui a continué à modifier les arbitrages de nombreux consommateurs. Si les prix des articles d’habillement n’ont augmenté que de 4 % en moyenne l’année dernière (contre + 6 % en 2022), les effets indirects de l’inflation ont fortement impacté les comportements de consommation et les achats de mode ont souvent servi de variable d’ajustement pour faire face aux fortes hausses de prix observées dans l’alimentaire ou dans le secteur de l’énergie. En dépit de l’inflation, le bilan de l’année 2023 enregistre un recul de 1,3 % en valeur par rapport à 2022. Les chiffres d’affaires générés en 2023 restent en moyenne inférieurs de 5,6 % à ceux de 2019. Selon les différents circuits de distribution, on remarquera que les chaînes grande diffusion ainsi que les pure players et cataloguistes (source FEVAD) sont les seuls à avoir bénéficié d’une hausse de chiffre d’affaires par rapport à 2019, respectivement + 10,8 % et + 0,6 %.

Les quantités consommées ont, quant à elles, enregistré un retrait de 4 % en 2023, 40 % des distributeurs ayant même subi une baisse dépassant les 5 %. Depuis 2019, la part des ventes en ligne a gagné deux points. Les ventes en ligne ont subi une baisse de 4,9 % au cours de l’ensemble de l’année 2023. Pour rappel, l’année 2022 avait également connu un repli après les deux années 2020 et 2021 au cours desquelles le E-commerce avait été particulièrement soutenu. En définitive, les ventes sur Internet de l’année 2023 ont été supérieures de 7,4 % à celles de 2019. In fine, les perspectives pour l’année 2024 demeurent très incertaines. Selon Rexecode, la consommation des ménages (tous produits confondus) ne devrait progresser que de 1,2 % cette année, ce qui ne permet pas d’envisager de reprise de la consommation de mode.

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