La directive européenne CSRD (corporate sustainability reporting directive) est entrée en vigueur en janvier 2024, obligeant d’avantage d’entreprises à communiquer sur les informations liées à la RSE. En 2025 le bilan carbone deviendra obligatoire pour les entreprises de plus de 250 salariés.
Dans notre secteur, et surtout à l’export, avec le style et la qualité qui vont de pair, un bon bilan RSE devient le meilleur argument pour qu’un acheteur s’intéresse à une collection, quel que soit la taille de l’entreprise. C’est très largement une plus-value dans la guerre des prix.
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Chez Nelly Rodi, les études de Maxime Poutez et Vincent Grégoire posaient la question suivante : Où en sommes-nous aujourd’hui de la RSE, dans un contexte économique et géopolitique très compliqué ?
« Même si le contexte est difficile, aux entreprises qui se posent des questions sur l’intérêt d’engager des démarches d’amélioration de leur bilan, la RSE n’est plus une option au même titre que fut le cas du digital pendant et après le Covid. Les entreprises qui auront investi ces sujets avant les autres s’en sortiront mieux !
Bien sûr, on constate une implication des entreprises qui décroit, voire du désengagement dans un contexte réglementaire complexe, avec des comportements de consommateurs qui se polarisent sur le prix…
Mais il y a de l’espoir avec des consommateurs qui sont plus vigilants et pointent le greenwashing sous toutes ses formes, des influenceurs qui sensibilisent et accompagnent à consommer mieux. Is sont de plus en plus nombreux.
Le but est de sensibiliser toute la chaine d’approvisionnement et de fabrication des marques, que le « sourcing soit local ou plus lointain, nous serons tous gagnants à cette amélioration généralisée » nous confiait Adeline Dargent, Responsable RSE de la Fédération Française du Prêt-à- Porter Féminin, à la sortie de la conférence.
A l’export, avec le style et la qualité qui vont de pair, un bon bilan RSE reste le meilleur argument des marques pour intéresser un client à une collection, même et peut-être surtout aux USA, contrairement au sens de l’article de BUSINESS OF FASHION (lien ci-dessous).
Face à des consommateurs au fort pouvoir d’achat et sensibilisés à ces enjeux, et malgré le contexte d’augmentation des prix avec les nouvelles taxes douanières, les exigences de responsabilité sociale et environnementale de la mode masculine française ou plus largement européenne restent une valeur ajoutée déterminante.
Tariffs Won’t Kill Fast Fashion, But They Might Kill Sustainable Fashion
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Les stocks dormants se réveillent
Alors que la loi AGEC interdit désormais de détruire des invendus non alimentaires, les startups Feat Coop et Adapta ont bien compris l’intérêt de commercialiser les nombreux stocks dormants de textiles ou cuirs produits par la filière.
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